La régénération des cellules cérébrales ressemble à quelque chose de sorti tout droit d’un roman de science-fiction, pas de la recherche scientifique impliquant des champignons. Après tout, lorsque nous pensons aux champignons, nous sommes beaucoup plus susceptibles de penser à une soupe crémeuse ou à un plat d’accompagnement de champignons sautés qu’à des médicaments curatifs. Pourtant, de plus en plus de recherches mettent en évidence les propriétés médicinales de ces champignons.
En ce qui concerne la santé du cerveau, les champignons à crinière de lion (lion’s mane en anglais) également connu sous le nom de Yamabushitake, apparaissent de plus en plus fréquemment dans les revues médicales récentes. Un grand et beau champignon blanc qui tire son nom des longues crêtes qui ressemblent à la crinière d’un lion, ce champignon est très prometteur comme traitement potentiel des maladies du cerveau et des nerfs, ainsi que pour améliorer la mémoire et l’humeur.
Connu scientifiquement sous le nom d’Hericium erinaceus, une nouvelle recherche dans l’International Journal of Medicinal Mushrooms montre que ce champignon favorise la régénération des cellules nerveuses endommagées, ce que même récemment on croyait médicalement impossible. D’autres recherches dans une autre édition du même journal ont déterminé qu’un extrait liquide du champignon aide également à développer de nouvelles cellules cérébrales et nerveuses, appelées neurones.
Cette recherche n’est que le début de l’intérêt croissant entourant la capacité de ce champignon à guérir le cerveau. Au moins une douzaine d’autres études ont montré les propriétés de guérison du cerveau du champignon lion’s mane.
Dans une étude, les animaux avec des plaques amyloïdes comparables à celles trouvées dans la maladie d’Alzheimer ont été nourris avec un régime normal et avec du lion’s mane ajouté tandis que dans un groupe d’animaux témoins on a simplement suivi un régime alimentaire normal sans l’ajout de champignons. Non seulement les animaux prenant du lion’s mane ont retrouvé leur capacité cognitive et étaient beaucoup plus capables de se retrouver dans les labyrinthes, mais ils avaient également une réduction des plaques bêta-amyloïdes, un biomarqueur qui suggère une inversion de la maladie d’Alzheimer.
L’hericium erinaceus est couramment utilisé dans la tradition chinoise pour soutenir l’organisme
Il a la réputation de favoriser la santé et la longévité et garder longtemps toutes les capacités cérébrales. L’un des composants majeurs de l’héricium est l’héricénone.
L’héricium est également utilisé en Asie pour soutenir les facultés cognitives notamment la vue, l’audition, mais il est surtout réputé pour la mémoire.
L’hériciumi> est riche en précieux nutriments. L’héricium contient en effet des dérivés phénoliques appelés Erinacine E, F et G extraits du mycéllium. Ceux-ci stimulent la synthèse du facteur NGF (Neuronal Growth Factori>), facteur essentiel de croissance. Le N.G.F. intervient également pour les défenses naturelles et dans la synthèse des hormones masculines, notamment les hormones sexuelles.
L’Héricium est riche en protéines. Il est aussi une excellente source de magnésium, de fer, d’oligo-éléments et constitue une bonne source de fibres alimentaires.
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